L'histoire

Pendant le long silence, Lou’yana rumina ses paroles. Les oreilles basses, elle fixait l’énorme étoile jaune dans le ciel qui commençait à se cacher derrières les arbres. Au fur et à mesure de sa descente, les guerriers se rapprochaient du village caché au fin fond de la jungle …

- Si votre peuple refusent de voir votre valeur, il n'en serrait pas pareille pour moi. Je vous le promets.

La jeune femme sourit tendrement en entendant la phrase d’Ethan. Après tout, les humains n’étaient peut être pas aussi stupides qu’elle ne le pensait et possédaient peut être des sentiments sincères. Ses yeux se baissèrent sur la main blanche de l’homme : elle se souleva lentement pour atterrir en douceur sur sa joue.

- Chez moi, se geste est une marque de compassion. C'est une manière polie pour un homme de réconforter une femme dans mon pays.

Ne voulant pas briser ce précieux instant, Lou’yana le remercia d’un regard doux et calme, puis la main quitta la surface chaude qu’elle occupait.

- Vous m'avez sauvée la vie, et je vous en serait toujours redevable. Je resterais ici jusqu'au jour ou je vous rendrais l'appareil. Mais en attendant je veux bien vous aider à préparez cette fête.

Lou’yana se leva sans dire un mot pour le guider en dehors de la hutte où tous le peuple s’agitait. Des torches étaient allumées en cercle dans la terre et à leurs cotés se trouvait un buffet rempli de diverses nourritures exotiques. La guerrière attrapa une corbeille de fruits en osier ressemblant à des mangues.

- Regarde, dit-elle en passant le fruit sous les yeux de l’homme, tu presses comme ça et fruit orange s’ouvre en deux. Tu peux faire toute corbeille ?

Ethan acquiesça et se mit à l’œuvre rapidement. Lou’yana attrapa un morceau de fruit pour le glisser entre les lèvres du jeune homme. Elle guetta sa réaction avec gourmandise.

- C’est piquant sur la langue mais bon je trouve.

Un dremeï à quelques mètres d’eux se mit à crier joyeusement :

« Les guerriers sont là ! ! Ils arrivent ! »

Lou’yana sursauta et lâcha maladroitement sa corbeille qui s’étala en fracas sur la terre.

- Les guerriers être là. La fête commence …

Des dremeï étonnamment musclés firent leur apparition sous le rythme des tam-tams endiablés pendant que des femmes se mettaient à danser sur la piste de torches. Des enfants accouraient dans tous les sens pour s’émerveiller devant les beaux guerriers forts et musclés. Mais Lou’yana ne s’amusait pas et cherchait son futur mari du regard : il était là, plus grand que les autres, et s’avançait vers les deux grands chefs de la tribu.

- Ethan, l’interpella-t-elle. Viens manger. Je crois que toi connais sanglier dans ton pays non ?

Elle le tira le plus loin possible du dremeï pour ne pas se faire remarquer. La femme mauve s’assit en sa compagnie sur des coussins cousus main. Au moment où tous les guerriers avaient rejoint leurs huttes pour se changer, la belle Lou’ se leva pour danser sous les yeux d’Ethan. Son corps qui semblait désarticulé enchaînait des pas de danse hypnotiques et un peu provocants. Tout le monde avait rivé les yeux sur elle … Lou’yana faisait de gracieuses pirouettes et sa chevelure suivait ses mouvements félins. De temps en temps, la princesse fixait profondément Ethan pour lui offrir un beau sourire.

Ethan regardait d'un regard intéressé la mystérieuse danse qu'exécutait Lou'yana au centre des huttes. Son décontraction était tout particulièrement féline et elle ne ressemblait à rien aux danses des prêtresse humaines. Le sourire de la femme mauve lui revenait constamment durant ça danse et il viens à se poser la question << Es-ce pour moi où les guerriers qu'elle danse ? >> Cependant le jeune homme n'eut pas davantage le temps de se poser la question, car elle stoppa sa danse. Les hommes de couleurs de sa table manifestèrent bruyamment leurs appréciations en tapant des mains et en émettant des cris stridents. Puis quelques secondes plus tard, les guerriers sortir à tour de rôle de huttes, acclamant leur retour certainement victorieux.

Celui qui semblait leur ''commandant'' était beaucoup plus musclé que les autres et les dépassaient tous d'une tête. Il avait un visage dur qui commandait le respect tel un roi, ci bien qui lui fit penser à son propre père. Cepandant, malgré son visage hostile à la première vus, un sourire de satisfaction éclaira son visage lorsqu'il repéra Lou'yana au centre des huttes. Le jeune homme suivit sa précipitation des yeux ou il se rapprocha prestement de la femme mauve pour la saisir ,presque brutalement, par la taille. Une grande colère monta instantanément en Ethan, non pas parce qu'il était jaloux, mais parce que se geste d'agressivité le révoltait. Même dans l'Est, les femmes étaient toujours bien traiter et surtout de la par leurs prétendants.

Le jeune homme voulut se lever afin de dire sa façon de penser à se guerrier un peut trop brutal à son goût, mais un bras ferme le retint.

- Toi ne pas intervenir, dis une voix non loin de lui.

Ethan fit volte face afin de voir qui l'empêchant de se manifesté. Assis à coter de lui se tenait un Elfe à la peau différant des autres. Son teint était azuré, presque vers et d'étrange marquage ornait son visage, valorisant c'est grand yeux jaunes.

- Guerrier savoir se que lui faire. Lui futur chef. Déclara l'indigène d'une voix neutre.
- Futur chef ou nom, on ne traitre pas une femme de cette manière ! Rugit l'homme en se débatant.
- Dremaï ne pas traiter femme comme homme blanc. Femme Dremaï être forte et robuste et non douce et calme comme femme humain. Car pas de faiblisse dans la foret.
- Mais....!voulut protester Ethan.
- Beaucoup de colère en toi il y à. Toi doit apprendre sans juger peuple Dremaï car lui beaucoup différent d'hommes blancs.

Les yeux d'Ethan exprimèrent l'interrogation et la confusion. << Comment sait-il se que je ressent ? >> Pensa le jeune homme.

- Moi sentir émotions de Dremaï, répondit l'homme azuré, comme si il avait lu c'est pensés. Toi diférent s des autres hommes blancs, car moi sentir toi.
- Comment cela se fait-il ? Demanda le jeune homme. Si j'aurais du sang Elfe je le saurais.
- Toi avoir âme pure et esprit de la forêt veilleur sur toi. … Mais toi devoir contrôle colère car elle néfaste.

Le jeune hommes écoutait les paroles de l'étrange être assuré et tournait quelques fois la tête vers Lou'yana qui ne semblait pas très heureuse d'être en la compagnie de se sauvage geurrier.

- Toi ne pas intervenir, répéta le Dremaï, car destin relié elle à lui.

Même si Ethan n'aimait pas les injustices, il écouta les conseils de celui qui lui parlait et décide de ne pas intervenir. Cela fallait mieux pour lui. Il devait avant tout se faire respecter, pas détester. Lou'yana tourna un regard vers lui et il lui sourit gentiment, sans remarquer l'ère réprobateur de son conseiller.

Lou’yana préféra arrêter de danser pour garder des forces face aux guerriers exigeants. Quelques Dremeïs manifestèrent leur mécontentement dans des cris perçants tout en tapant en rythme sur la terre froide. La jeune princesse ne leur prêta pas attention jusqu’à l’arrivée des beaux guerriers puissants. L’un d’eux s’avança vers la belle pour poser deux mains sur ses hanches, la pressant fortement contre son entrejambe.

- Je vois que tu n’as pas changé ! Cette quête n’a fait que te ramollir la cervelle … cracha-t-elle sans pouvoir se débattre.
- Il me tarde de goûter à ton corps Princesse, susurra-t-il en la tirant de plus belle.
- Je te hais, Tol’mac.

Lou’yana tourna la tête vers Ethan pour lui sourire chaleureusement car cette scène la mettait terriblement mal à l’aise. En voyant ce sourire qui ne lui était pas adressé, Tol’mac s’impatienta. Il tourna, en furie, sa tête vers l’humain.

- Qui est-ce ? grogna-t-il en lâchant la jeune femme. Que fait-il ici ?

Il marcha d’un pas brusque vers Ethan pour le défier mais Tsu’noko, père de Lou’yana, s’empressa de les séparer. Il posa une main calme et rassurante sur l’épaule du vaillant guerrier avant de parler de sa voix puissante :

- Grands guerriers, veuillez accueillir comme il se doit notre invité d’honneur, Ethan, jeune Humain. Ma fille l’a sauvé d’une mort certaine, nous lui devons un respect très pur.

Tol’mac poussa la main du vieil homme d’un mouvement d’épaule pour rejoindre Lou’yana. Il plongea son regard d’acier dans le sien.

- Traîtresse ! Allais-tu me tromper avec ce blanc ?! Ton esprit me répugne !
- Parlerais-tu de toi ?…

Sans pouvoir faire quoi que ce soit, le guerrier lui donna une énorme gifle qui la fit tomber à genoux sous les cris apeurés des Dremeïs. Mais personne ne se leva pour l’aider … Lou’yana essuya un filé de sang qui parcourait son menton mauve du revers de la main. Elle ne semblait pas du tout perturbée par cet acte odieux.

- Je ne t’appartiens pas Tol’mac. Nous ne sommes pas marié.

Elle se redressa et marcha en direction d’Ethan.

- Ne pas t’en faire Ethan, souffla-t-elle. Tol’mac jamais faire beaucoup de mal à moi. Lui être très jaloux de toi.

Lou’yana posa sa main mauve sur celle de l’homme. Son sourire blanc rayonna devant les flammes ardentes du feu, illuminant son visage légèrement blessé. Tsu’noko marcha jusqu’au centre de la piste, là où sa fille avait dansé pour dire son discourt.

- Guerriers ! Ecoutez mes sages paroles ! Vous êtes revenu d’un long et dur voyage, cette nuit froide vous est donc totalement consacrée. Appréciez notre forêt et goûtez ses merveilleux délices. Vos femmes vous aiment et aimeraient vous le prouver …

Après ce bref discourt, plusieurs femmes se levèrent pour danser sur la terre rouge. Chacune avait leurs propres styles et leurs propres vêtements. Seule Lou’yana ne s’était pas levée pour participer à cette cérémonie éblouissante.

- Ethan, veux-tu marcher dans forêt avec moi ? demanda-t-elle en guettant son futur mari du regard. J’ai quelque chose de joli à te montrer.

Ethan gardait sa colère de son mieux devant ses geste brusque et le Dremei a ses coter du le retenir fermement lorsque le chasseur frappa Lou'yana. Finalement celle-ci finit par se défaire de son futur mari pour retourner vers Ethan. Elle lui dit de ne pas s'inquiéter, que c'était normal et qu'il était jaloux de lui.

- Jaloux ou non, dit-il en se levant, ce n'est pas une raison pour traiter une femme de cette manière. Il à de la chance que je n'est pas en ma possession mon épée. Cracha le jeune prince en prenant les mains de Lou'yana. Vous m'avez sauver et j'ai fais un serment de vous protéger. Futur chef du village où non, ce Tol'mac ne vous fera plus de mal tant que je serai là.

Il la regarda de ses yeux bleus, s'efforça de ne pas tourner son regard vers le Dremei et accepta de suivre Lou'yana dans la forêt...

Les deux amis se glissèrent discrètement hors du village grâce à des branches basses. Une fois sur le sol humide de la forêt, Lou’yana fit signe à Ethan de la suivre entre les buissons touffus. De nuit, la forêt semblait totalement différente : le calme qui y régnait était angoissant et des centaines de petites lumières brillaient dans la pénombre, envoyant des ombres colorées un peu partout. D’immenses champignons bleutés faisaient ressortir la couleur mauve de Lou’yana ainsi que ses immenses yeux. La jeune fille aidait de temps en temps Ethan à grimper sur des rochers ou des arbres trop difficiles pour quelqu’un qui n’est pas né dans la forêt. Chaque fois que son corps frôlait le sien son cœur battait plus fort. Il n’y avait pas de doute, quelque chose de spéciale passait entre les deux individus.

- Tu dois te demander où moi je t’emmène Ethan, dit-elle légèrement essoufflée. C’est endroit très magique.

Elle lui adressa un nouveau sourire avec de grimper tel un serpent sur une liane. Ethan la suivit sans mot avant de se hisser sur une branche mère qui dominait entièrement la forêt.

- Si toi tombes, tu meurs.

La belle continua sa marche agile sur le bois couvert de mousse verte et odorante. Après quelques minutes de piétinement, Lou’yana fit signe à Ethan de descendre comme elle. De nouveau sur le sol, elle lui demanda d’un geste de la queue de se taire et de se plaquer dans les hautes herbes. Presque instantanément, un groupe de créatures étranges dévala la colline en grognant fortement. Elles ressemblaient à des hyènes ou des chacals galeux, et leurs yeux verts brillaient vicieusement. L’une d’elle flaira la cachette d’Ethan et Lou’yana mais ne fit rien.

- Chut …

Le groupe se stoppa soudainement. La plus grosse des bêtes jappa bizarrement et toute la troupe prit la fuite dans les rochers argentés.

- C’est très mauvais … Prédateur arrive … En route ! chuchota nerveusement Lou’yana.

Elle s’empara de la main d’Ethan pour le presser un peu. La dremeï semblait assez inquiète mais voulait à tout prix le cacher aux yeux de l’Humain. Des prédateurs de plusieurs mètres de haut régnaient dans la forêt et avaient causé la mort de centaines de Dremeïs imprudents. La simple idée de mourir ce soir répugnait Lou’yana car elle voulait vraiment passer un moment avec Ethan.

- Nous arrivons ! s’écria Lou’yana.

La Dremeï poussa du bras un rideau de branche d’un Saule pleureur. L’arbre gigantesque cachait un lac secret éblouissant de beauté. L’eau d’un bleu fluorescent illuminaient tout autour des deux amis. Des poissons argentés se glissaient gaiement entre les petits rochers et des grenouilles de toutes les couleurs coassaient sur des nénuphars. C’était paradisiaque.
Lou’yana, sans dire un mot, marcha dans l’eau jusqu’à en avoir jusqu’à la taille. Elle jeta un regard doux et calme vers Ethan.

- Rejoins-moi si tu veux.

En attendant sa réponse, la belle retira sa robe de tissu léger pour finir nue dans l’eau claire.

Le jeune homme suivit docilement Louy'ana dans son monde de qui semblait irréel. Il réussi à la suivre, mais cependant un peut de retard. Toute ses escalades, ces courses ces sauts qu'il devait faire, tout cela était du nouveau pour lu. Le seule entrainement qu'il avait eu à faire avait été de se muscler et d'apprendre à manier l'épée, rien de plus n'était nécessaire à savoir en terre de l'Ouest pour un soldat. Bien sur, puisqu'il était l'un des fils du Roi Fadrik il avait aussi dut apprendre l'écriture, les mathématiques et l'histoire, mais tout ceci ne lui servait à rien dans ces terres hostile. L'idée que des prédateurs deux fois plus gros que lui rode dans les parages alors qu'il n'avait pas son arme ne le réjouissait gère. Finalement lui et la Dremeì finir par s'enfuirent, au risque de se faire attraper, mais cette course, le jeune homme la trouva exaltante.

Lou'yana le conduit rapidement dans un magnifique endroit ou les rayons de la lune reflétait dans l'eau claire d'un bassin. Tout était merveilleusement illuminé et Ethan en viens à se demander si il ne rêvait pas. Cependant lorsqu'il carrera l'une des fleure lumineuse, il se rendit compte que tout ceci était bel et bien réel. La jeune femme entra délicatement dans l'eau retirant tout se qui lui restait de vêtement et l'invita à l'y rejoindre. Ethan releva un sourcil, surpris, mais ne passa aucun commentaire.

- Je veux bien vous rejoindre, mais je garde mon pantalon, déclara t-il, sérieux.

Plus pudique que la jeune femme, il enleva sa cuirasse et garda son pantalon même si celui-ci lui collait la peau dans l'eau claire. Il aurait peut-être été plus prudent pour lui qu'il ne l'y rejoigne pas, mais ayant eu une grosse journée, il devait bien se détendre. Il passa un bon moment dans l'eau, écoutant les paroles de Lou'yana sur son peuple, puis lorsque celle-ci ne s'y attendait pas, Ethan lui balança une bourrasque d'eau. D'abord surprise la Dremeï eu une réaction hostile, mais lorsqu'elle comprit que c'était un jeux, elle s'y prêta. Les jeunes gens jouèrent telle des enfant durant un long moment, en riant et s'éclaboussant. Puis se fut lorsque les lèvres d'Ethan virèrent au mauve qu'ils se décidèrent à sortir de l'eau. Le temps qu'ils rentre au villages, le vent avait eu le temps de les sécher et qu'ils soit présentable. Ne sachant ou loger, la jeune femme lui montra une chambre libre non loin de sa hutte, au cas ou il aurait besoin d'aide. Le jeune prince hocha la tête et souhaita une bonne nuit à la Dremeï. ..

Lorsque celle-ci fut parti et qu'il déposa la tête sur le duvet qu'il remplaçait les oreillers traditionnel, il repensa à l'étrange journée qu,il venait de passer. Puis ferma les yeux..

Lou’yana avait passé la plus belle des soirées de sa vie. Elle s’était amusée jusqu’à l’épuisement total de son énergie. Le retour fut difficile et fatiguant mais plus rapide que l’allée puisque Ethan reconnaissait un peu le chemin et pressé donc le pas. Une fois au village, la fête régnait toujours. Les anciens étaient partis sommeiller dans leurs huttes ou leurs hamacs tandis que les plus jeunes Dremeïs dansaient aux rythmes des percussions. Lou’yana montra une hutte libre non loin de la sienne pour l’Humain et le quitta en s’inclinant majestueusement.

La belle rejoignit son antre peu de temps après son ami Humain. En guise de lumière, elle attrapa quelques insectes gros comme le poing qui brillaient telle une ampoule puis les installa dans une cage tressée. Enfin, elle revêtit un fin habit pour passer la nuit au frais, croyant être tranquille. Mais quelques instants plus tard, un grand Dremeï musclé entra dans sa petite cabane …

- Sors de chez moi ! cracha Lou’yana en montrant deux crocs blancs. Que viens-tu faire ?

Tol’mac lui offrit un sourire malsain avant de la plaquer avec force contre le mur en bois. Sa grande main passa lentement dans la chevelure violette de la jeune femme.

- Je t’en supplie … Pas ce soir … dit-elle, les yeux remplis de larmes.
- Tu n’as pas de mot à dire Princesse.

Il lui vola un baiser, emmêlant grossièrement sa langue avec la sienne. Lou’yana se débattait tristement, voulant à tout prix échapper à son futur mari.

- Tu me dégoûtes ! Laisse-moi ! s’écria-t-elle en lui mordant le bras jusqu’au sang.

Le Dremeï abrutis par la douleur lâcha Lou’yana qui en profita pour courir vers la porte. Malheureusement, Tol’mac fut le plus rapide et la rattrapa avant de la coucher sur le lit drapé de soie verte et de bleue. Sa main gauche disparue soudainement sous la fine tunique de la belle et entama des caresses insoutenables, tandis que l’autre tenait la gorge de la princesse. Elle se sentait souillée et jurait avoir le regard des hommes de sa tribu sur elle. Tol’mac n’était pas le seul à s’amuser avec son corps fragile … Bientôt, un autre guerrier aussi musclé que le futur roi les rejoignit. Il jeta un regard complice à Tol’mac avant de retirer son propre bas. Il souleva la jeune femme mauve et la pénétra de force sous les yeux sans sentiments de l’autre Dremeï qui se régalait de la scène.
Ces atrocités durèrent toute la nuit jusqu’au levé du soleil, laissant la princesse en état de choque sur son lit.

Le lendemain matin, Ethan se réveilla d'une nuit étrangement sans rêve. Le lumière du jour n'était pas très éclatante et une légère brume s'élevait, se qui signifiait qu'il était encore très tôt. Cependant, il y avait beaucoup de bruit à l'extérieur de la hutte, notamment un crépitement de feux et des voix, masculine pour la plupart. Le jeune homme avait entendu dire que les elfes ce levait très tôt. Se leva du panier de paille et d'herbe qu'il lui servait de couche, il regarda aux alentour étudient son environnement. Sur un petit tabouret en bois il y trouvais des vêtement plus où moins humain, qui avait sans doute été déposer là. Sans se presser il les enfila et se dirigea vers l'extérieur, où au centre du village crépitait un feux. De nombreuse personne y était assise et Etahn remarqua que c'était tous des mâles, des guerriers sans doutes. Le jeune homme chercha Lou'yana du regard mais ne la trouva pas parmi le clan. Peut-être est-elle parti à la chasse ? pensa le jeune homme . Ne connaissant pas vraiment les environ il décida de ne pas partir à la recherche de son ami et s'assis sur l'un des petits banc, un peut en retrait des mâles, ne voulant pas participer à leur conversation qui touchait la barbarie et la perversion. Il observa la feux et malheureusement pour lui, non pas sens comprendre les paroles des Dremì. Ethan ne savait pas pourquoi il utilisait sa langue à lui, peut-être se pratiquait t-ils, mais lorsqu'ils comprit le sens de leur parole sil aurait préféré ne rien comprendre. Vraisemblablement ils parlaient d'une femme avec qui ils avaient eu une aventure sexuelle la nuit dernière. Le jeune homme ne sens préoccupait peux, son regard perdu dans les flemmes toujours à repenser à la bataille qu'il avait perdu. Puis quelque minutes plut tard, alors qu'il regardais les ancien sortirent de leur hutte, il vit Lou'yana sortirent de la sienne. Il lui fit signe de la main, mais celle-ci l'ignora, ne voulant pas se rapprocher des mâles.

- Regarde Tol'mac ! C'est la petite princesse ! La héla l'un d'eux.

Ne pouvant plus échapper aux chasseurs maintenant qu'ils l'avaient repéré, la jeune Dremeì se dirigea vers le groupe la tête haute, un pichet d'un étrange liquide à la main.

- Elle était plutôt bonne, mieux que ma femme en tout cas. Dit l'un des mâle.

Ethan, assis de l'autre coter du feux senti tout d'abord la colère montez en lui, car il comprenais maintenant que c'était de son amie qu'ils parlaient grossièrement. Le jeune homme avait de la difficulté à croire qu'elle c'était ainsi donner à ses différents mâles, peut-être étais-ce un tradition ?. Il se leva dans l'idée de se diriger vers elle, mais il n'eut pas le temps de faire plus d'un pas que Tol'mac saisit brutalement Lou'yanna.

- On ne me dis pas merci pour hier ? Dit-il en tirant sur l'une de ses manches, découvrant un bleu, Ethan ne manqua pas de voir.

Cette fois ci sens était trop. Comment ce futur chef osait-il sens prendre ainsi à une femme et avec violence. Le jeune homme n'avait pas besoin qu'on lui fasse un dessin pour comprendre ce qui c'était passé la nuit dernière. La jeune fille étant rebelle, ils avaient dut s'y prendre à plusieurs... Furibond le jeune homme se rapidement vers sa jeune amie qui se fessait maltraiter par Tol'mac.

- Hey, Mac'tol, dit Etahn en se rapprocha à deux centimètre du Dremeï

Celui-ci lâcha sa prise et se retourna vers l'homme blanc.

- La prochaine fois, puisse tu ne pas agir tel le lâche que tu est et te mesurer à quelqu'un de ta taille ! Rugi Ethan, le visage écarlate.

Fessant preuve d'une témériter qu'il ne se croyais pas capable, je jeune homme étendit son bars et laissa partir un puisant coup poing au visage du futur chef, le fessant vaciller.

Lou’yana fixa la scène avec horreur. Ethan avait agit avec courage mais s’était condamné à un combat contre le plus grand et le plus fort des guerriers de la tribu, voir du pays. Tol’mac se redressa, du sang coulant de ses narines. Il empoigna un poignard accroché à sa taille et le pressa fortement contre la gorge de l’Humain.

- Petit Humain pathétique, grogna-t-il en montrant les crocs. Que crois-tu ? Si jamais tu recommences, je te jure d’aller tuer les femmes de ton peuple et vos enfants.

Au grand étonnement de Lou’yana, Tol’mac avait un français parfait. Ethan ne semblait pas vraiment comprendre les graves menaces du puissant Dremeï. Elle se glissa alors vers lui pour marchander.

- Ethan … Menaces de Tol’mac sont graves … Sois raisonnable …

Tol’mac lâcha enfin l’ami de Lou’yana pour se tourner vers elle, encore plus menaçant.

- Tu amènes des humains ici pour faire quoi ? hurla-t-il en brandissant le poing. C’est un espion ! Les humains veulent nous tuer !

Le peuple cria d’horreur. Tous les Dremeïs se mirent à les entourer, murmurant des paroles et prières diverses.

- Que fais-tu Tol’mac ? A quoi joues-tu ? feula Lou’yana en faisant un pas vers lui. Tu sais que c’est faux !
- Je fais ce qui est bien pour mon peuple.

D’un coup, Lou’yana sauta sur Tol’mac. Elle lui taillada l’épaule et empoigna sa gorge avec force, mais trop surpris pour réagir, le futur chef resta pétrifié. Lou’yana grognait comme un félin, s’acharnant comme une furie sur le corps bleu du Dremeï.

- CA SUFFIT ! hurla une voix grave.

Tsu’noko s’avançait à grande vitesse suivit de près par sa femme. Il attrapa Lou’yana par les épaules et la colla dans les bras de sa mère tandis que quelques guerriers se chargèrent de retenir Tol’mac. Le chef calma la foule d’un geste de la main.

- Que tout le monde retourne à ses occupations ! ordonna-t-il. Mais vous trois, vous restez, dit-il en fixant tour à tour les bagarreurs.

Lou’yana coucha les oreilles d’appréhension. Elle se décolla de sa mère pour se rapprocher d’Ethan.

- Ethan, je vous pris de ne pas vous immiscer dans les affaires de ce guerrier. Nous faisons ainsi depuis des générations et ça ne changera pas. Quant à toi Tol’mac, plus le temps passe et plus mon envie de te voir au pouvoir recule.

Tol’mac serra les poings et s’en alla complètement hors de lui. Lou’yana jura l’avoir entendu menacer Ethan mais elle secoua la tête pour chasser cette impression.

- Si cela recommence, je serais obligé de vous bannir Ethan. Votre compagnie enchante mon peuple, mais il faut être raisonnable.

Sur ses mots, le couple au pouvoir quitta les deux amis.