L'histoire

La journée avait été longue et nous avions beaucoup trop retardez le pas, à peine au couchez de la nuit nous serions arrivez et les combats débuterons. Sauf que j'avais un mauvais présentement, j'avais la conviction que mes hommes ne pourraient combattre dans un tel état. Chevauchant toutes la journée nous étions fatigués et épuisés. Je marchais vers un monde nouveau, car jamais avant aujourd'hui j'avais quitté les terres de l'Ouest. Ma quête : Quen'dral, une terre sauvage habité par de nombreuses créatures Se que nous convoitions, se que notre Roi, c'est à dire mon père, convoitant était les Dangnars, où pour ainsi dire, des dragons. C'étaient des créatures imposantes et fortes, mon était d'avis que d'avoir ses bêtes dans nos rang seraient un atout de taille. Les capturés se n'était pas se qui était le plus difficile, se qui allait nous compliquer la tache était leurs gardiens. Des rebelles ; les elfes, comme nous les appelons ici. Notre but n'étaient pas de les exterminés loin de là, mais leurs entêtement à vouloir protéger ses bêtes nous obliges à avoir recours à nos épées, puisqu'ils ne parlent pas notre langue.

Après m'avoir assurez que l'endroit n'étais pas surveillez par l'ennemi, nous mirent pied à terre afin de nous reposez quelques peut. Mes homme me regardaient, une lueur d'espoir dans les yeux, mais leurs trait était tanné par la fatigues. Je sentais que l'ennemie était proche, mais je ne pouvais les envoyez combattre dans un tel état. Se serait la défaite assuré. Frais et dispo nous serions plus fort. Se que nous demandais le Roi, mon père, était démesuré, mais je savais que nous y arriverions.

- Installer le campement, dis-je à mes hommes. Nous resterons ici pour la nuit.

- Pour la nuit ?! Mais tu n'y pense pas ! Me rétorqua Kevin, l'un de mes hommes les plus grouillant, mais aussi superstitieux .Cet endroit est remplis de créature que nous ne connaissons même pas ! Et en plus avec ces sauvages, ces Elfes ! Qu'es qui nous dis qu'ils ne nous attaquerons pas durant notre sommeils

Je vis les yeux de mes hommes se retournez vers moi. Ils attendaient tous ma réponse à cette réplique non pas dénudé de sens.

- J'instaurerez des tours de garde, dis-je simplement, mais gardez tout de même votre épée près de vous. Je ne veux prendre aucun risque inutile.

- C'est de plutot dormir ici qui est un risque inutile... Répliqua une fois de plus Kevin.

Je me retourna vers lui, le fixan de mes yeux bleu. avant de lui répondre sur le même ton.

- Mes ordres son claires soldats.

Je me retourna vers la rivière où j'y trempa mes mains pour m'aspergez le visage. Derrière moi, mon soldat avez bougonnez une phrase du genre '' À vos ordres votre Altesse !'' Je souris, n'étant pour le moins du monde pas offensez par cette remarque, car il était vrai que c'était grâce à mon père que j'avais obtenu se grade. Et je nais était pas vraiment fière. Je leva les yeux, observant les arbres démesuré qui nous entouraient, le temps était calme il n'y avait aucun bruit, mais je savais que nous n'étions pas seuls....

Le cris des enfants excités du village avaient réveillé Lou’yana, la princesse Dremeï. Lentement, la belle était descendue du hamac où elle s’était assoupie la nuit dernière en écoutant le feu ronronner et crépiter. D’un geste de la main, elle replaça les quelques mèches de cheveux qui lui gênaient la vue.
Aujourd’hui, la Tribu était en effervescence : les guerriers partis sur les Grandes Plaines revenaient dans la forêt. Les femmes avaient revêtue leurs plus belles tuniques et les hommes faisaient rouler leurs muscles sous le soleil qui perçait tendrement les feuilles vertes des arbres. Un peu plus loin, sur des tapis de pailles, quelques Dremeï échangeaient des bijoux et autres babioles contre des marchandises diverses. Une petite fille aux cheveux noirs était en admiration devant un article d’un des nombreux marchands. Curieuse de connaître la raison de son comportement, Lou’yana s’approcha.

- Lou’yana ! Lou’yana ! s’écria la petite en attrapant son poignet. Regarde ! Quel magnifique pendentif tu ne trouves pas ?

La chasseuse sourit avec tendresse devant tant d’excitation. Le collier que convoitait la gamine était une émeraude scintillante qui avait vraiment peu de valeur.

- Oh, il est magnifique, en effet, dit-elle tout en s’accroupissant. Aimerais-tu l’avoir ?

La petite se mordit les lèvres d’envie.

- Je te le prends si tu veux. Combien est-ce ?
- Je vous le donne contre trois pierres bleues, répondit le marchant avec une voix agréable.

Lou’yana fouilla dans un petit balluchon accroché à sa ceinture de cuire pour en sortir trois petits cailloux bleus.

- Tenez ! dit-elle en tendant une main à l’homme qui lui présenta le collier en retour. Passez une bonne et chaleureuse journée.

Le marchand inclina la tête et s’occupa d’un nouveau client. Lou’yana se tourna vers la petite fille aux cheveux noirs.

- Voilà pour toi, jolie Dremeï. Garde-le toujours avec toi.
- Merci beaucoup Lou’.

La chasseuse déposa un baiser doux et chaud sur la joue de la gamine avant de s’éclipser hors du village. Elle n’allait pas participer à la fête car trop de choses l’attendaient. Lou’yana devait chasser pour le festin, cueillir des fleurs dans le champ voisin et patrouiller autour de la forêt. La paresse était très mal vue chez les Dremeï, même pour un sang royale …
La guerrière se mit en route sans tarder. Les fougères se couchaient sous ses pieds tandis que les oiseaux piaillaient à son passage. Tout semblait parfaitement normal.
Lou’yana escalada avec adresse un arbre pour observer les alentours : les singes jouaient comme des enfants, une panthère chassait en silence une pauvre proie, et un homme blanc se lavait dans le lac sacré.

- … Est-ce que je rêve ? s’exclama Lou’yana et fronçant les sourcils. Que fait cet homme ici ?

Trop curieuse pour résister, elle sauta sur une branche voisine et plus proche de l’intrus. Son excellente vue fit le point sur l’homme : cheveux châtain, yeux couleur ciel …

- Hu… Humain … murmura-t-elle en serrant son arc qui pendait de son épaule entre ses longs doigts fins. Heureusement, il est assez loin du village …

Les Humains ne venaient que rarement aussi près du village. L'attitude de celui-ci inquiétait énormément la jeune femme puisqu'il semblait, selon l'odorat de la Dremeï, étonnamment calme. Aucune peur ne trainait dans l'air a part celle pestilentielle d'un lapereau abandonné.

Après avoir enlever la saleté de la journée de mon visage, je me redressa alors qu'une branche venait de craquer. Aux augets j'observai les arbres sans pourtant rien apercevoir d'anormal. Non loin de moi, j'entendis ma monture trépigner près de l'arbre où il était attaché. Je me rapprocha du cheval à la robe immaculé blanche que mon père m'avait si généreusement offert pour mon vingtième anniversaire. La bête était nerveuse et massacrait l'herbe à ses pieds comme si un prédateur le surveillait. Plaçant ma main sur son encolure je lui recommanda de se calmer. Cependant, en poussant un hérissement qui fut tourné la tête à tout mes hommes, il se cabre et de mes yeux je pus apercevoir un lapereau qui sortait des fougères.

- Hé, ho, tout doux Arolde, calme toi. Lui dis-je en flattant sa crinière, ce n'étais qu'un lapin, rien d'autre.

Seulement mes paroles ne réussirent pas à calmer l'animal et je commeçait à douter que nous étions espionner. Avant que je ne sonne l'alarme, un de mes hommes se reprocha de moi et me fit signe de le suivre. Je laissa l'animal tranquille et le suivit prés du cours, , un peux en retrait des autres. Il se nommait Karl, et il était le plus vieux des soldats de la garde de mon père et un ami de celui-ci. Lorsque aucune oreilles ne nous écoutait il s'adressa enfin à moi d'un ère grave.

- Je trouve qu'il serait judicieux de remballer les affaires et de les prendre par surprise au lueur de la nuit..
- Avec des hommes qui n'arrivent même pas à se tenir debout, je doute fort que nous ferions grande victoire, lui décrétais-je.
-Vous sous-estimez nos hommes Altesse, se sont tous la de brave gens prêt à donner leur vie pour vous. Ajouta l'homme devant moi.
- Justement je nais pas envi qu'ils se donnent inutilement la mort pour moi.
- Quel est votre plans dans se cas ? me demanda Karl.
- Je compte me rendre dans leur village au matin et...
- À l'aube ! Protesta le vétéran. C'est la défaite assurez !
- Pas nécessairement, lui répondis-je calmement, notre but n'est pas de les exterminé Karl. Et nous ne sommes pas la non plus pour leur voler leurs terres, alors je ne vois pas pourquoi ils auraient une réaction hostile.
- Comment réagirez vous si une cinquantaine d'homme armés jusqu'au dents pénétrait dans vos contrez et réclamait une créature dites sacré pour voter peuple ?
- Mon père aurait une réaction hostile, mais pas moi. Tout se déroulera très bien si nous ne les provoquons pas.
- Comment en êtes vous si sur ?
- J'ai confiance en ma diplomatie Karl, c'est tout. Nous ne fessons que passé après tout.
- Et si ils refusent de vous laissez passez ?
- Alors la, nous seront contraint d'utiliser la force
- Mais enfin ils... sont sauve et rebelle se serait..
- Je n'est que faire de leurs flèches et de leurs lance ! Je sais me battre, je ne suis plus un gamin, cessez de me couvez Karl. Je sais se que je fais.
- Je veux bien me ranger sur votre jugement, mais soyez prudent. Fadrik ne voudrais pas perdre un autre de ses fils.
- N'ayez crainte, dis-je à l'autre.

Quelques secondes plus tard Karl me quittant me lessent seul devant le cour d'eau. Bien que je n'étais convaincu qu'ils n'auraient pas une réaction hostiles, mon esprit était tout de même serein, puisque se n'étais pas leurs vie que je convoitait mes selles des Dragons. Mais si leurs intention s'avérait hostile j'utiliserai les armes contre-eux. J'étais des quelques peut énervez malgré mon esprit serein. L'entourage de mon père avait la fatigante habitude de me traiter comme si je n'étais qu'un gamin sans défense, hors je savais très bien me battre. Afin de me calmer de quelques les nefs je m'aventura de plusieurs minutes dans la forêt. Puis alors que je marchait docilement, un bruit de respiration me viens à l'oreille.

- Qui va là ? Dis-je en dédaignant mon épée par pur précaution.
Toujours rien.. Je tournais alentour de moi sans voir personne.
- Montrez vous !

La branche qui soutenait Lou’yana grinça bruyamment, la faisant soudainement haleter. Ses pupilles se firent toutes petites pour n’être qu’un fin trait dans le bleu de ses yeux. Quelque chose approchait … La guerrière avait baissé sa garde pour pouvoir garder l’équilibre sur le vieil arbre moisi par des années d’humidité. Ses yeux scrutèrent le sol : l’homme n’était plus au lac sacré ! Une terrible angoisse serra la poitrine de la femme mauve. Mais une odeur vint lui chatouiller le nez : l’humain était dans les parages, à souiller la foret de ses chaussures. Elle sauta de l’arbre, telle une ombre, pour atterrir en douceur dans les fougères et les feuilles mortes. Là où l’homme était passé, le sentier avait été écarté.

- Stupide humains. Ils font tout pour se faire remarquer ! grogna-t-elle en suivant la piste qui s’enfonçait dangereusement dans la forêt.

Plus la belle avançait, plus elle trouvait que l’odeur était forte. Elle masquait celle des champignons et du bois mort en prenant sauvagement Lou’yana à la gorge. L’homme n’avait rien à faire ici !

- Si il s’attaque à mon village, je lui arrache les yeux et les donnes à manger aux chiens.

En se rendant compte de sa vulnérabilité, Lou’yana grimpa à l’aide de lianes sur une branche mère. La route était bien plus sûre ainsi. Dans sa jeunesse, la Dremeï avait connu une bataille d’humain contre sa propre race pour une question de territoire. Les hommes avaient des armes dangereuses et coupantes, mais la lourdeur de leurs armures les empêchait de se mouvoir à leur aise dans la forêt très dense. Quant aux Dremeï, même si leurs armes étaient ultras primitives, la victoire fut facile. Vêtus de tissus légers et accompagnés de la force incroyable de la nature, ils avaient mit toutes les chances de leur coté pour vaincre un ennemi aussi puissant qu’eux. Dans ses réflexions, Lou’yana ne pu s’empêcher de sourire avec tendresse. Elle aimait terriblement son peuple et ne laisserait pas un stupide humain puant s’en emparer.
La branche mère s’arrêtait à quelques longueurs de queue devant elle.

- Où est-il …

Elle trouva rapidement une réponse à sa question : l’homme s’était stoppé prés d’un buisson épineux.

- Qui va là ? Montrez vous ! s’écria-t-il dans une langue horrible.

Lou’yana avait comprit ces paroles car elle-même la pratiquait. Le Sage la lui avait enseigné après cette mystérieuse phrase : « Un jour, ma fille, cette langue te sauveras ». La belle avait sourit sans vraiment comprendre le sens de ces mots.
Quelque chose brilla, reflétant les rayons chauds du soleil : l’humain avait dégainé un objet long et froid appelé « épée ». Cette arme causait la mort très rapidement. Dans un élan de courage –et aussi de folie-, Lou’yana sauta de la branche mère pour se poster face à l’homme. Elle plongea son regard dans le sien sans faillir une seule seconde.

- Toi, que faire ici ? Toi devoir partir ! Maintenant ! dit-elle maladroitement avec un accent très fort. Humain mauvais pour forêt …

La belle montra les crocs. Au moindre signe d’agressivité, elle attaquerait l’homme.

- Si vous vouloir mon village, Lou’yana devoir vous tuer sans …

Elle chercha rapidement ses mots.

- Sans crapule.

En voyant le sourire narquois de l’humain, la jeune femme secoua la tête en laissant ses oreilles de félins apparaîtrent.

- Non, sans scrupule, grogna-t-elle, humiliée. Que vous vouloir ?

L’humain pencha la tête de coté, la main toujours serrée sur son arme maléfique. Son regard qui semblait à première vue vide était en fait rempli de petits éclats scintillants. Que voulait-il vraiment et était-il seul de sa race dans la forêt ?

- Les Dangnars. Nous sommes venu pour les dragons, dit-il avec méfiance.

Lou’yana feula terriblement en agitant la tête. Pour qui se prenait-il de venir sur un territoire habité juste pour un but totalement égoïste ?

- Vous aussi stupide que vous avez l’air ! s’exclama-t-elle, agacée. Dragons sacrés dangereux ! Personne ne vit quand regard jaune croise les yeux bleus …

Une petite idée germa dans la tête de la Dremeï. Pourquoi ne pas les envoyer se faire écorcher par la tribu voisine ? Elle se chargerait de donner les humains en pâté aux féroces dragons.

- Moi montrer chemin. Mais pas approcher village.

Sa chevelure violette se souleva lentement au rythme du vent, caressant ses épaules et chatouillant ses hanches. Sans s’en rendre compte –car la seule idée de tomber amoureuse d’un homme comme ça la rendait malade- Lou’yana succombait au regard ciel de l’humain. Il se tenait bravement devant elle et aucune odeur d’inquiétude ne perturbait la Dremeï.

J'observai longuement la créature qui venait d'atterrir d'un bon devant moi. Sa peau était d'une étrange teinte violacé et son corps se terminait par une queue et des oreilles pointus. J'avais donc la devant moi une de ses fameuse elfes dont avait parlé Kevin tout à l'heure. Sa maîtrise de la langue n'était pas à l'excellence se qui laissait présager qu'elle en parlais une autre, heureusement elle savais prononcé et comme ça nous pourrions nous comprendre. Après maintes observations cette créature ne paraissait pas aussi menaçante que l'avais décris le soldat. Je la trouvais même plutôt jolie. Ses intentions était claire, elle ne voulait catégoriquement pas que je m'approche de son village, se qui était certainement normal. Voyant qu'elle n'était pas armé, j'abaissai lentement mon arme. Rien, elle resta sans bouger, aucune réaction. Se qui semblait être un bon début.

- Je veux bien vous suivre, lui dis-je, mais avant vous devez venir avec moi.

Elle semblait très méfiante, enfin aussi méfiante que moi.

- Mon campement est non loin, déclarais-je en pointant l'ouest du bout de mon épée, et si vous n'avez pas d'intention hostile aucun mal ne vous sera fait.

L'étrangère à la peau mauve hésita quelques instants puis fini par me suivre jusqu'au campement. Marchant à travers les arbres et fougères je dus me retournez plusieurs fois afin de m'assurez qu'elle me suivait toujours ,puisque ses pieds nues ne fessaient aucun bruit sur l'herbe. Au moment où nous sortirent du couverts des arbres un grand clameurs nous attendais déjà...

- Une elfe !! Avait crié Kevin en se ruant sur nous avec son épée brandi.

Je dus recouvrent à toute ma rapidité afin de stopper le coup de mon confrère.

- Du calme soldat ! Elle est avec moi., dis-je lorsque le métal de nos deux lames d'acier s'entrechoquent, devant les yeux félins de la femme mauve qui m'accompagnait.
- Quoi ? Résonnèrent en cœur les voix des hommes qui nous entouraient désormais.

Mon regard bleu se posa sur mes frères qui à tour de rôles abaissèrent leurs armes, tous sauf Kevin qui se tenait toujours devant moi à fixer l'étrangère d'un regard menaçant.

- Commerça avec toi ? Demanda sauvagement celui-ci sans quitter des yeux la femme mauve.
C'est repartie... Soupirais-je intérieurement.
- Elle à décider de nous montrez le chemin à condition qu'on ne se rapproche pas de son village. Essaye-je de lui expliquer apparemment sans succès.
- Comment peux-tu être sur que ce nais pas une tromperie ! Rugi-il en brandissant de plus belle son épée. Moi je dis qu'il faut lui trancher la gorge pendant qu'il en est encore temps !

Les soldats qui nous entouraient manifestèrent bruyamment leurs accords alors que Kevin s'avançait lentement.

- Mon frère, lui dis-je en lui saisissant fermement le bras, rappelle toi pourquoi nous somme ici. Rien ne sert de verser le sang d'innocent.

Son regard brun emprunt de colère me fixait, sans dire mot. Il n'étais pas content du tout, mais je savais qu'il allait m'obéir.

- Fadrik lui n'aurait pas...
- Je ne suis pas mon père, le coupais-je avant qu'il rentre sur le sujet. Et je ne le serais jamais, que vous fassiez tous à l'évidence. Se n'est pas mon père qui dirige cette mission, mais moi. Alors abaisse moi cette arme ! Hurlais-je presque.

Kevin me regarda sombrement un bon moment avec de déclarer irroniquement et sans respect :

- Il en sera fait selon vos ordres, altesse !

Je poussa un soupir de découragement puis il se défit brusquement de mon emprise et quitta les rangs. Je tourna un regard entendu en direction des autres soldats qui me regardaient.

- Sellez les cheveux et préparez vous à partir ! Une longue route nous attend ! Déclarais-je à ceux-ci en me retourna vers la femme mauve qui avait contempler la scène d'un air curieux.

- Veillez excusez son comportement, m'excusai-je auprès de l'indigène alors que Karl venait de m'apporter ma monture blanche, il n'a pas l'habitude des étranger.

Lou’yana avait grogné à chaque signe d’agression des hommes. Ils parlaient tous bruyamment et inutilement à son goût en gaspillant leur salive et leur force. Décidément, les humains n’étaient pas doués d’intelligence, sauf sa nouvelle rencontre qui semblait être plus rusée que le renard roux.
A la fin de la petite protestation du camp, l’homme se tourna vers elle.

- Veuillez excusez son comportement, il n'a pas l'habitude des étrangers.

La femme mauve fut prise d’un joli petit rire moqueur.

- Lou’yana avoir habitude de comportement comme ça, avec les cochons, lâcha-t-elle en fixant farouchement l’un des hommes.

Elle secoua la tête et plongea son regard dans celui de la monture blanche. L’animal, qui n’avait jamais vu de telle créature, tremblait légèrement.

- N’ai pas peur, dit-elle dans sa magnifique langue. Je ne te ferais aucun mal.

Lou’yana sourit de ses belles dents blanche avant de se tourner vers l’humain qui l’observait curieusement. Elle se surprit à le trouver charmant et poli, mais son instinct de sauvage l’aveugla et l’obligea à être sur la défensive.

- Toi devoir garder hommes rageurs loin de moi. Si jamais main se pose sur corps, j’appelle les Danchits.

Les Danchits sont des créatures semblables à des panthères mais de la taille d’un tigre adulte. Ces bêtes sont les amies des Dremeï qui les aident pour se déplacer ou chasser au quotidien. Un seul cri et deux ou trois de ses animaux peuvent rappliquer pour défendre courageusement leurs alliés.

- Vous être prêt ? demanda-t-elle en croisant les bras.

L’humain acquiesça et toute la petite troupe se mit en marche vers la route des dragons, qui était en fait un véritable mensonge. Les hommes allaient se faire massacrer par la Tribu De La Montagne qui gardait les dragons jalousement. Lou’yana les avait déjà rencontré lors d’une grande fête et avait constaté qu’ils étaient plus sauvage et dangereux qu’un boa.

- Le chemin est difficile car terre laisse place à rochers, dit-elle en montrant un sentier extrêmement abrupt. Peut être vous devoir abandonner chevaux ici.

L’un des hommes protesta nonchalamment et força sa monture à grimper sur les pierres.

- Nous ne pouvons les abandonner, dit sa rencontre. Se sont comme des frères pour nous.
- Alors tant pis, dit-elle en écartant une mèche de son visage.

Lou’yana soupira devant la débilité des humains et continua à avancer dans les pierres. Au loin, des huttes sculptées dans la roche se détachaient de la montagne. Le village était à dix minutes d’eux, et la guerrière décida de les abandonner au croisement de deux sentiers rocailleux.

- Vous continuer droit devant, et dans grotte, vous trouver dragons puissants, expliqua-t-elle. Bonne chance, je ne pense pas voir vous après …

La grotte, en réalité, avait déjà été dépassée par le groupe. Le chemin qui allait tout droit les guideraient vers les gardes de la Tribu. Lou’yana et l’humain se saluèrent d’un signe de tête poli avant de se tourner le dos.

« - Ai-je bien fait ? se demanda-t-elle en quittant les rochers. »

La belle s’arrêta pour croquer un fruit et réfléchir un peu. Elle aurait simplement dû appeler sa tribu pour les chasser rapidement de Quen’dral … Elle avait fait preuve d’une cruauté à toute épreuve.

- Je dois leur dire ! s’exclama-t-elle en courant plus rapidement qu’un guépard dans la montagne.

Lou’yana espérait arriver à temps …

Presque qu'aussi inconsciemment qu'un enfant, je la remercia de nous avoir guidé d'un signe gratifiant de la tête. Dès qu'elle eut quitté mon champ de vision, je grimpa en selle et tout mes hommes firent de même. Les cheveux étaient nerveux et risquait à tout moment de se fouler une cheville ou un ligament, mais nous devions tenté le risque, nous ne pouvions les abandonner a leurs sort. Plus nous escaladions la montagne et plus nous sentions qu'on se rapprochait du but. Après quelques minutes de dure escalade, une plaine se dressait devant nous et au loin, la mystique caverne. Je sentais mes hommes sourire déjà de leur victoire derrière moi, je en sais pas pourquoi, je ne n'étais pas aussi confiant. Un étrange feulement se fit entendre et nous dégaineraient nos armes, mais au lieu de sortir par la caverne comme nous l'espérons, nous fumâmes frapper par surprise de flanc.. .Une multitudes d'indigènes sortirent du couvert des arbres et se précipitèrent sur nous avec l'agilité d'un chat...

J'étais sur mon destrier, impuissant, à regarder mes hommes se faire massacrés sur la droite. Malheureusement en prise avec ma propre vie je ne pouvais leur venir en aide. Alors que cette créature mauve nous est guidé vers se que nous cherchions, un grand nombre d'indigènes sortirent des bois et nous prient par surprise. Plusieurs de mes hommes en première lignes tombèrent sous leurs flèches, mais nous n'abonderions pas. Nous avons foncez sur l'ennemi, moi en tête de ligne, arme au poing. L'a rencontre fut plus que brutal et projeta beaucoup de ses sauvages aux sols, où ils furent piétiner par nos cheveux à la course. Cependant cette rencontre à choque de fut pas sans victimes, plusieurs de leurs lances rustique s'enfoncèrent des les flancs de nos cheveux et je vus nombreux de mes frères tomber au sol, non loin de moi. Je redoubla d'ardeur affin d'administré le plus de blessure à ses sauvages qui nous avaient attaqué par surprise. Ils étaient rapide et agiles aussi, mais je n'avais pas peur d'eux. J'avais déjà combattu plus agile que moi et leur lances ne m'effrayaient pas. Emprunt d'une immense fureur je m'élança dans les rangs de l'ennemie avec ma monture qui piaffait d'impatience, soulevant un nuage de poussinière sur son passage. Une brave bête, c'était une brave bête que m'avais offert le roi, tout comme moi il n'avait pas peur de se salir les mains. Cote à cote, moi et certains de mes hommes réussirent à faire une percée, fauchant tout se que je pouvais avec mon épée, je ne pouvais m'arrêter. Tout allait de bon trait et nous étions même sur le chemin de la victoire, elle était assurée, quand tout capitula en notre défaveur. J'attendis d'abord le cris de souffrance de Karl, puis celui de Kevin et d'autres de mes hommes. Quittant des yeux se qui se déroulait devant moi, je regarda vers l'arrière et je fus pris d'une frayeur comme je n'avais jamais eu au paravent. Mes deux combattants gisait sur le sol, chacun une lance faucher dans l'abdomen, mais ce n'étais pas pour cette raison que j'avais pris peur, mais par se que je voyais derrière moi. Sortant du couvert des arbres, d'autres indigènes accoururent afin de sauver leurs frères et derrière eux, je vis les créatures que nous étions tous venue chercher. Je sus dès lors que cette mission serait un échec sanglant et je sonna la retraite, mais il était déjà trop tard pour la plupart d'entre nous...

Se cambrant sur ses pattes arrières afin de montré sa supériorité, ma monture changeait de camp afin de pouvoir guidé mes hommes. J'ouvris la bouche pour leurs dictiez mes ordres, mais aucun son ne parviens à franchir mes lèvres... Tel un coup de massue, quelque chose de froid et glacé venait de s'enfonça dans ma poitrine, me coupant instantanément le souffle... Un intense douleur m'envahis, je baissa les yeux pour contempler la pointe d'une flèche qui venait de me transpercer l'abdomen et je ne me vis pas tomber de mon cheval blanc. La chut, qui brisa certainement plusieurs de mes os aurait du être brutal pour ma colonne, mais je ne sentis rien, rien n'a part cette profonde douleur froide à l'intérieur de mon corps. Là sur le sol parmi les corps sans vis de mes frères, je sentais une matière chaude quitter ma poitrine et se rependre sur mon corps qui devenait de plus en plus froid. Avec une immense difficulté je réussi à tourné ma tête, qui semblait peser très lourd ,sur le coter afin de contempler le visage crisper de douleur de Kevin. Le mien devait être assez semblable au siens puisque ma douleur à l'abdomen était de plus en plus intense. Ma vus se mit à faiblir et je cessa d'entendre les cris de victoires des elfes, les cris de détresse des miens et les hérissements des chevaux paniqués. Le sombre se fessait plus constant et la dernière chose que je pus apercevoir fus les lèvres de Kevin qui bougeait afin de me dire quelconque paroles, malheureusement jamais je ne pourrais savoir se que disait ses dernières paroles puisqu'un voile noir obscurcit subitement ma vue, et mon âme...

Lou’yana ne sentait plus ses jambes, et les pierres pointues et coupantes cinglaient ses pieds. Elle n’était pas faite pour vivre dans la montagne vu son état critique. La douceur des feuilles et de la terre lui manquait déjà.
Une fois arrivé au croisement, quelque chose fit sursauter la femme Dremeï : des cris de guerre typique de la Tribu De La Montagne retentissaient en écho sur le roc. Des bruits de flèches, de massues et d’humains faisaient paniquer Lou’yana.

- Vite … souffla-t-elle en se pressant.

Dans un bond, elle sauta les derniers rochers pour se hisser sur un long plateau de pierre qui était l’entrée du village.

- … Non … NON ! hurla-t-elle en plaquant une main sur sa bouche ouverte de terreur.

Personne n’entendit son cri de désespoir. Ce qui se passait sous ses yeux étaient entièrement de sa faute : la totalité des humains qu’elle avait rencontré gisait sur le sol, le corps ensanglanté. Plus loin, des Dremeï gémissaient de douleur et peinaient à rester en vie tandis que des guérisseurs se pressaient autour d’eux pour les soigner. Les humains encore vivants se faisaient achever par un puissant coup de lance sans scrupule dans l’estomac.
Lou’yana s’approcha des corps, tremblante. Un visage se détachait de tous les autres : celui de l’humain qu’elle avait rencontré au lac sacré. Alors qu’elle allait se pencher au-dessus de lui, un Dremeï la bouscula, tenant sa lance bien haute pour la passer à travers le corps inanimé de l’homme blanc.

- Je vous en prit ! s’écria Lou’yana en se plaquant contre l’humain. Je vous en prit … Ne faites pas ça …

Une ombre cacha soudainement le soleil près de la femme mauve.

- Que fais-tu ici, princesse de la forêt ? demanda une voix si grave qu’elle fit trembler la pierre.

Lou’yana reconnue immédiatement le vieux chef de la Tribu De La Montagne. Ce Dremeï était très sage et respecté de tous. Peut être comprendrait-il la jeune femme ? Dans un geste de soumission, la guerrière décida de tout expliquer.

- Ô grand chef sacré … J’ai ordonné à ces hommes de venir ici …

Un bruit de stupeur anima les Dremeï témoins de la scène. Lou’yana craignait leurs réactions qui pouvaient être abominables.

- Continue, Lou’yana, répondit le chef sans émotion.
- Je les ai rencontré près d’un lac, expliqua-t-elle, les larmes aux yeux. Ils voulaient les dragons … Alors je leur ai dit de venir par ici en pensant qu’ils se feraient tuer …

Le grand chef soupira avant de lui tourner le dos. Il fit taire d’un geste de la queue les Dremeï qui protestaient de fureur.

- Tu as agis bêtement, Dremeï. Certes, ces humains ce sont fait tuer, mais nos hommes aussi ! Regarde ce massacre !

Lou’yana baissa la tête et posa ses yeux azurs sur le visage pâle de l’homme. Il était magnifique malgré les circonstances … Elle posa sa main sur la joue de l’humain et constata qu’elle était étonnement froide.

- D’autres humains vont venir ! cracha un homme mauve.
- Pensez à nos enfants ! s’écria une mère qui serrait ses deux enfants contre elle.
- Du calme ! ordonna le chef. Ils ne viendront pas car nous allons poster les dragons sacrés aux abords de notre territoire. N’ayez crainte … chuchota-t-il en se retournant vers Lou’yana. Guerrière, la prochaine fois, il te faudra agir plus prudemment. Je passe sur cette histoire car peu de nos hommes sont tombés, mais au moindre faux pas, la sanction sera terrible.

Lou’yana acquiesça en silence, toujours accrochée à son humain.

- Pourquoi t’accroches-tu à cette puanteur ? demanda un guerrier.
- Je vais l’amener à ma Tribu. Il faut que je répare mon erreur.
- Fais comme bon te semble, Lou’yana, tant que ça ne concerne pas notre Tribu, dit le chef. Maintenant, part.

La jeune femme se redressa et tira l’homme avec lui hors du plateau de rocher.

- Il est bien trop lourd, et il faut qu’il voie un guérisseur au plus vite …

Une idée germa au fond de son crâne. Pourquoi ne pas appeler un fidèle Danchit ? Dans un cri ressemblant à un long feulement, la femme fit venir une de ces mystérieuses créatures.

- Bonjour ma belle, dit-elle en lui caressant le haut de la tête. S’il te plait, guide moi à mon village.

L’animal ronronnant bruyamment à ses douceurs avant de poser l’humain et la Dremeï sur son dos. Dans un rapide galop, la troupe rejoignit le village de la forêt. En silence, Lou’yana se glissa dans sa hutte accompagnée de sa Danchit pour le déposer sur son lit douillet.

- Va me trouver un guérisseur, souffla-t-elle à l’animal.

A peine une minute plus tard, une vieille femme entra dans la mini maison, suivit de la Danchit.

- Oh, qu’est ce que c’est cette fois, princesse ? Un humain ! Et bien, je vois là que tu aimes l’exotisme.

Lou’yana secoua la tête d’amusement avant de poser son regard sur le bel homme.

- Ses blessures guériront vite, expliqua la guérisseuse. Demain, il pourra marcher sans soucis.
- Très bien, répondit la femme mauve, soulagée. S’il te plait, n’en touche pas un mot à mon père. J’irais lui parler plus tard.
- Ne t’inquiète pas.

La vieille femme quitta la hutte en laissant des herbes médicinales sur une petite table en bois.

Alors que le voile noir obscurcit ma vue, je tomba dans se qu'on pourrait appeler un puissant sommeil où toute ma vie défila devant moi... On m'avais déjà raconté que juste avant notre mort qu'on revoyait notre vie et je me revue lorsque j'étais enfant, gambadant, insouciant entre les servantes du palais. Mais l'état fragile et facile d mon enfance passa à celui difficile de mon adolescence où le visage de mon père était sans cesse crispé. '' Que vais-je donc faire de toi... me répétait-il. À chaque fois que je te confis une mission, tu échoue. Ton frère lui à toujours fait son possible pour son père, mais toi... Tu salis son honneur ! Revins victorieux avait-il dit, où ne reviens pas. ''...

Puis soudainement, cette vision du passé disparut pour laisser place au noir...Je me concentra et au loin j'entendais un bruit qui ressemblait à un gazouillement. J'ouvris faiblement mes yeux, ma vus était encore embrouillé... Suis-je mort ? pensais-je en essayant de me redressé sur les coudes. Mais un vive douleur à la poitrine fit surface, me ramenant brusquement à la réalité. Une pliante soude s'échappa de mes lèvres et je retomba sur se qui semblait être un lit.

- Où suis-je ?... Murmurais-je faiblement alors que j'essayais d'identifier avec qu'elle matériaux était fait le plafond, enfin se qui semblait être un plafond.

Lou’yana était partie chasser quelques minutes en forêt pour la grande fête. Un peu distraite, elle avait raté deux fois ses proies. Heureusement, quelques oiseaux dodus et quelques cochons c’étaient laissés prendre sans trop d’effort. La Danchit l’avait accompagnée comme un chien qui suit son maître tout le long de son périple.

- Allez, on rentre.

Une fois au village, Lou’yana offrit ses plus belles prises aux cuisiniers avant de filer puiser de l’eau pour l’humain qui sommeillait dans ses draps. Elle garda également quelques fruits dans une sacoche si jamais son ventre criait famine. Quelques minutes plus tard, la belle rentra dans sa hutte pour constater l’état de l’homme : son visage reprenait des couleurs. Soulagée, elle s’assit à coté de lui pour respecter son lourd sommeil réparateur.

- Où suis-je ? ...

Lou’yana sursauta de surprise et se cogna la tête contre un meuble. L’humain avait rapidement ouvert les yeux et parlait comme ci rien ne s’était passé. Mais une certaine douleur traînait au fond de sa voix. La femme se pencha au dessus de lui, cachant le soleil de sa jolie silhouette féminine et répandant sa douce odeur épicée.

- Chut, toi être en sécurité. Bois.

A quelques centimètres de son visage, Lou’yana lui donna de l’eau dans une petite coupelle décorée de signes tribaux. L’humain bu avec difficulté.

- Je suis venu te sauver, dit-elle en faisant un effort de langue. Tribu De La Montagne est assez … assez gentille pour moi partir dans mon village avec Danchit.

Elle pointa son menton vers l’animal qui les fixait à quelques pas d’eux.

- Tu vas comment ? demanda-t-elle en penchant la tête.

Je bus une partie de l'eau que me tendit quelqu'un avec un drôle d'accent qui me semblait familier. Avec un effort surhumain qui m'arracha une grimace de douleur, je me releva sur mes coudes pour contempler celle qui disait m'avoir sauver la vie. Je distinguait sa peau mauve et peut à peut ma vus reviens à la normal. Je contempla son visage mauve et reconnue la sauvage qui nous avait guider vers notre défaite. Adossant mon dos contre le mur, non sans douleur, je cueillit le petite coquille qu'elle me tendait. Cependant au lieu de boire son contenue, je m'aspergea le visage avec, reprenant de plus belle mes sens. La femme mauve recula, appartement surprise de mon geste. Je tourna mes yeux vers son visage mauve, pourtant humain malgré sa couleur et ses traits différents. Sauf que ses yeux d'une intense couleur bleu à la pupille verticale n'était pas de mon monde...

<< Tu vas comment ? >> Demanda t-elle en penchant la tête de coter, stoppant ainsi mon examen.

La tête penché sur le coter et sa mine curieuse me fit aussitôt pensé au chats, qui se baladaient dans les écuries, et je souris à cette simple comparaison.

- Suis-je le seul survivant ? Demandais-je au lieu de répondre à sa question, plus inquiet pour le sort des miens que ma propre santé.

J'avais essayé de me relever, apparemment je le fis trop rapidement car je retomba sur le lit, le visage crispé par la douleur que me causait ma poitrine.

- Suis-je le seul survivant ?

Lou’yana baissa tristement les oreilles. L’homme allait devenir fou en entendant sa réponse. Elle allait répondre quand l’humain retomba lourdement sur le dos, le visage endolori. La Dremeï lui offrit des plantes médicinales pour calmer le mal qui rongeait son corps.

- T… Toi devoir te reposer … chuchota-t-elle.

Ses yeux se remplissaient de larmes claires comme le cristal. Lou’yana avait gardé d’horribles images de bataille dans son esprit et la douleur des hommes lacérait son ventre. Elle était la coupable du terrible massacre …

- Ils … Ils ne sont plus en vie …

L’expression de l’humain se décomposa, puis il fut prit d’un douloureux spasme représentatif de son choc. Lou’yana ne savait plus quoi faire devant la détresse de l’homme.

- Je suis arrivé tard … Dremeï avoir tué tout le monde … Mais moi protéger toi avant que la lance entre dans corps blanc …

La belle essuya du revers de la main une larme qui coulait lentement sur sa joue droite. Elle pleurait pour toutes les âmes qui avaient quitté la terre pour rejoindre le ciel des ancêtres.

- C’est ma faute … J’ai dit un mensonge … Pardonne-moi humain, je t’en supplie, pardonne-moi …

Lou’yana cacha son doux visage entre ses mains pour ne pas avoir à supporter le regard de l’homme. L’humain n’allait pas l’excuser et elle en était sûre puisqu’elle méritait aussi de mourir.

Lorsqu'elle m'annonça qu'ils étaient tous mort, je ressentit un choc encore plus puissant que la flèche que j'avais reçu en plaine poitrine. C'était comme si on avait retourné cette pointe de flèche plusieurs fois dans ma plaie. Tout mon corps en fus secoué et j'enfouis mon visage entre mes mains, considèrent avec horreur la dure réalité. C'étaient tous de brave hommes, la plupart avaient des femmes et des enfants... La culpabilité s'empara aussitôt de moi et les parole de Karl me revernirent en mémoire. << Vous sous-estimez nos hommes Altesse, se sont tous la de brave gens prêt à donner leur vie pour vous... >> Et c'étais justement se qu'ils avaient fait. Ce n'étais pas se que je voulais. J'étais censé les menez vers la victoire mais au lieu de ça je les avaient amenés tout droit à leur mort.

<< C’est ma faute … J’ai dit un mensonge … Pardonne-moi humain, je t’en supplie, pardonne-moi …>>

Je releva mes yeux bleus vers celle qui, au bord des larmes, venait de dire ces paroles. Au début je fus confus par sa réponse, mais mon jugement refis surface. Il était normal qu'elle se sente coupable puisque c'était elle qui nous avait guidé, mais elle n'avais pus prévoir se qui allait se passé... Personne n'aurait pus le prévoir, du moins, je l'espère.

Fessant taire ma douleur le plus possible, je me leva d'un bon et arpentant l'étrange pièce en assimilent les derniers événements, je leva brusquement la main vers la femme mauve, lui fessant signe de ne rien ajouté. Après quelques minutes de silence je me retourna vers elle, un ère grave.

- Tout ceci n'est pas votre faute, lui dis-je en la regardant de mes yeux bleu, vous avez fais se que je vous avait demander. Je suis le seul responsable de mon imprudence et si il y à quelqu'un à blâmer ici c'est moi. Vous avez eu de la chance de ne pas être blessée par ses sauvages... ses Elfes.

Je détourna le regard et serra le poing, contenant mieux que possible ma colère contre cette tribut des montagnes.

- Pourquoi m'avoir sauvé la vie ? demandais-je sans même lui accorder un regard, perdu dans mes pensé. Chez moi, on achève ceux qui sont trop blesser pour les empêcher de voir leurs morts.

Je leva mes yeux bleus emplis de douleur vers cette créature mauve avant de répété ma question.

- Pourquoi m'avez vous sauvez la vie ? Vous êtes pourtant du même peuple... Qu'attendez vous de moi ? Lui demandais-je plus sombrement. Si c'est un rançon que vous voulez autant mieux... Les mots s'étranglèrent dans ma gorge sous le poids de cette vérité. Autant mieux vous dire que mon père me laissera moisir ici...

Lou’yana l’avait écouté attentivement. A sa dernière phrase, elle ne pu s’empêcher de se dresser devant lui, tremblante de colère.

- C’est ta blessure quoi doit te rendre bête et méchant ! cracha-t-elle en posant son majeur sur le torse de l’homme. Fait honneur à tes hommes !

Elle grogna avant de secouer la tête, confuse et pleine de larme. Personne ne lui avait manqué autant de respect. Se rendait-t-il compte qu’elle avait risqué sa vie pour lui ? Le chef de la tribu voisine avait sans doute raison, les humains étaient une menace pour les Dremeï.

- Dans tes yeux, je vois cupidité et aveuglement. Toi ne pas me connaître ! !

Elle posa un regard très profond sur lui.

- Mais moi, je vois ce qu’il y a en toi … Pars, pars loin si tu vouloir.

Les mots se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Partagée entre de la compassion et de la rage, sa seule réaction fut de se mordre les lèvres jusqu’au sang. Comment son maître aurais-t-il réagis ? En silence, elle lui adressa une profonde prière pour connaître sa réponse.

- Si toi veux savoir, je ne sais pas pourquoi je t’ai sauvé, dit-elle en marchant jusqu'à une petite fenêtre pour observer dehors. Je te donnerais une Danchit qui emmènera toi jusqu'à limite de Quen’dral.

Au fond d’elle, sa seule envie était de le retenir. Cet homme l’intriguait énormément … Et il n’y avait pas que ça. Lou’yana sentait un étrange aura autour de l’humain.

- Moi … Je … je voulais juste …

Elle perdit sa phrase et tourna la tête vers l’homme.

- Tu es libre.

Je regardais attentivement la femme mauve se déchainer, je l'avais apparemment frustré avec mes propos qu'elle ne pouvait comprendre. Seulement je garda mon sang froid et je resta planté la à la regarder. Alors qu'elle était en furie c'est yeux se remplissaient de l'armes. Quelle étrange créatures font-ils pensais-je. Elle me dis que j'étais libre et que je pouvais partir. Je n'étais donc pas prisonnier, mais qu'attendait-elle réellement de moi. Durant toute ma vie, on m'avais jadis dit : Personne ne fait quelque chose sans raison. Mais peut-êtres ses elfes étaient-il diffrent.

<< Tu es libre >> laissa t-elle tomber.

Libre, oui mais pour aller où. Ma monture était certainement mort au combat, dans ses hautes montagnes. De plus, les terre de mon père se trouvait à quatre jour de selle de la frontière se qui ne me laissant aucun répits. Je regarda la cicatrice sur ma poitrine encore béante et souffrante. Avec cette blessure, je ne marcherais pas bien longtemps. Deux jours tout au plus. J'étais un combattant, mais il fallait se rendre à l'évidence. C'était peine perdu d'avance, j'étais quelqu'un de réaliste et réaliser se périple serait pire que la mort elle même.

Je leva les yeux et me rapprocha de l'elfe aux oreilles rabattue sur son crâne.

- Je ne me rendrais pas jusqu'à chez moi. Dis-je d'un ère plutôt sombre en regardant ma blessure. Alors autant en finirent tout de suite. Je chercha mon épée,sous le regard horrifier de la femme mauve, mais je n'avais pas ma ceinture, seulement mes pantalons et aucune arme.

Je me rapprocha brusquement d'elle saisissant sa main légèrement griffu au passage et la déposa sur mon abdomen, dans une plainte sourde.

- Allez y, qu'es que vous attendez. Comme ça vous n'aurez plus à regretter de m'avoir sauvé la vie. Lui dis-je regardant ses yeux bleus. Je ne peux plus retourner chez moi, alors autant en finir comme ça.

Je préférais de loin mourir en soldat, loin de chez moi, que de revenir couver de honte chez mon père qui s'empresserait de me rappeler mon erreur chaque jour jusqu'à son dernier souffle..

L’humain s’approcha à grande vitesse d’elle pour la prendre au poignet. Il déposa sa petite main violette sur son ventre, toujours en la fixant de ses yeux ciels.

- Allez y, qu'est ce que vous attendez. Comme ça vous n'aurez plus à regretter de m'avoir sauvé la vie. Je ne peux plus retourner chez moi, alors autant en finir comme ça.

Lou’yana entrouvrit la bouche, choquée par son comportement irresponsable. L’humain prenait son peuple pour des sauvages sanguinaires incapables de comprendre les sentiments des êtres vivants. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que les Dremeï pouvait entendre les murmures des arbres, le souffle de l’eau, les plaintes des fleurs ou le chuchotement des pierres. Aucunes personnes autres qu’eux ne pouvaient comprendre ce genre de chose.
Le regard de la belle allait rapidement de l’œil gauche de l’humain à son œil droit. Ses crocs dépassaient de ses lèvres tremblantes et ensanglantées. Avec une infinie douceur, Lou’yana monta ses mains sur les épaules de l’homme, puis pressa lentement son corps brûlant contre le sien. Sa bouche se glissa à ses oreilles pour y glisser quelques paroles dans sa langue maternelle.

- Je veux te faire connaître ma vie … je veux te faire découvrir la joie des enfants à leur première chasse, je veux t’emmener sur le dos des chevaux sauvages et te faire découvrir les magnifiques plaines de mon pays … Oublie ta douleur … Laisse ton cœur te guider …

Elle se décolla de lui pour pouvoir replonger ses yeux dans les siens.

- Tuer n’est pas dans mon sang, dit-elle, les oreilles toujours aussi basses. Vous ne devez pas mourir. Votre cœur dit le contraire de vos paroles.

L'étonnement le plus total m'envahis lorsqu'elle se pressa contre moi. Abasourdi, je n'eus aucune réaction à ses paroles dans sa langue qui sonnait comme le chant d'un oiseau malgré son apparence purement féline. Finalement elle se décolla pour me regarder dans les yeux. Je resta planté sans bouger, telle un arbre qui attendait que ses feuille pousse.

<< Tuez n'es pas dans mon sang. Vous ne devez pas mourir. Votre cœur dit le contraire de vos paroles. >>

- Peut-être pas dans le votre mais... Je me stoppa instantanément, gardant mes paroles désobligeantes à l'égard du peuple de cette femme qui avait refusée de me donner la mort, pour moi. Évitant ainsi de mettre plus de haine de son peuple dans mon cœur....

Elle disait que je ne devais pas mourir, mais je ne comprenais toujours pas ses intentions, qu'elles, elles furent. Cependant je trouva plus sage de mon ranger de son coter, et puis qu'avais-je vraiment à y perdre. Cependant elle avait raison, je ne devait pas laisser cette bataille sanglante n'envenimer l'esprit, j'étais un homme raisonnable et compatissant, du moins j'avais été. La guerre avait toujours été mon dernier recours et voilà que je souhaitait l'utiliser en premier. On m'avais souvent dit que la vengeance n'avait pas sa place dans le cœur d'un homme et c'était vrai. Je ne devais pas me laisser emporter par ma frustration. Je respira alors profondément, chassant mes sombres pensé pour reposer mon regard de nouveau serran vers l'elfe mauve.

- Dans ce cas, prouvez moi que vous avez raison. Déclarais-je avec un léger sourire suite à ses paroles.

Quand elle vit le sourire de l’homme, Lou’yana ne pu s’empêcher de faire de même. Elle voulait lui faire comprendre que son cœur était pur et chaud, sans aucune rage ni haine. Lentement, elle prit le poignet de l’homme en main pour le guider hors de la hutte.

- Ma tribu est très gentille. Personne regardera toi avec air méchant, le rassura-t-elle.

Elle écarta le rideau en soie de la petite maison pour laisser passer le jeune homme qui découvrit la splendeur de son village. Des centaines de Dremeï s’affairaient, chantaient, ou discutaient à chaque coin de rue. Des enfants s’amusaient à courir après des volailles et des Danchits chargés de marchandise défilaient près des diverses huttes.

- Avons-nous l’air rageur ? demanda Lou’yana, souriante comme jamais.

Deux jolies petites fossettes c’étaient formées sur ses joues. Un enfant avait rappliqué devant eux pour observer curieusement l’humain. Il lui toucha le bras, le sourire aux lèvres.

- Doucement, il est blessé.

L’enfant sauta sur place d’un air joyeux avant de s’élancer dans la foule pour rejoindre ses amis. La guerrière mauve tourna sa tête vers l’homme.

- J’ai dit de faire doucement car toi blessé. Viens, je vais montrer toi à père et mère.

Lou’yana le guida jusqu’à une très grande hutte décorée d’une multitude de trophée de chasse. Deux grands rideaux rouges cachaient son entrée.

- Maman, Papa, je dois vous montrer quelque chose ! s’écria-t-elle, le cœur battant.

Deux Dremeï assez âgés venaient de sortir de la hutte principale. Ils posèrent un regard interrogateur sur l’homme blanc puis sur leur fille blessée à la lèvre. La femme ouvrit grands les yeux avant de parler.

- Que fait-il ici ? Es-tu devenue folle ? questionna-t-elle.
- Mère, j’ai sauvé cet humain, j’ai donc le droit à votre respect.

L’homme bleu secoua la tête avant de poser sa main sur l’épaule de l’humain.

- Humain, vous êtes le bienvenu si vos intentions sont bonnes, dit-il dans une parfaite maîtrise de la langue. J’ai confiance en ma fille, même si elle est un peu sauvage par moment.

Lou’yana grimaça à ses paroles, un peu humiliée. Elle fut soulagée de la réaction de son père mais un peu intriguée par celle de sa mère.

Je regardais toutes ses étranges créatures à la peau coloré avec un peut de gêne puisqu'elle m'avait amené à l'extérieur torse nu. Mais au fils des minutes je m'aperçus que la plupart des mâles l'étaient également. Tout c'est gens vivant ''primitivement'' dans leurs langages et leurs habits qui recouvrait peu de leurs corps, mais leurs visage étaient parsemé de joie et d'amour, chose qu'on voyait rarement sur le visage d'un homme de mon pays. Chez moi nous, les hommes devaient travailler à la sueur de leur front afin d'assurer la survis de leurs familles. En observant ses gens, je compris que les homme avaient peut à peu oublié se qu'était de vivre réellement.

Ils me regardaient tous et même si cette femme mauve prétendais qu'ils n'avaient pas d'intention méchante à mon égard, je savais avec pertinence que beaucoup d'entre eux n'étais pas enchanté à l'idée de me voir dans leurs villages et je les comprenaient très bien. J'évitais ainsi leurs regards désapprobateurs. Je tressaillis lorsqu'elle me présenta à ses parents et par la supériorité de la hutte je compris très vite que j'avais affaire du chef du village. La femelle se montra aussitôt agressive envers moi mais le mâle n'en fit rien et se rapprocha de moi.

<< Humain, vous êtes le bienvenu si vos intentions sont bonnes. J'ai confiance en ma fille, même si elle est un peu sauvage par moment. >> Déclara -il en me touchant solennellement l'épaule comme si j'étais l'un des siens.

Je soutien bravement son regard perçant en le gratifiant de mon sourire le plus gratifiant.

- Je vous remercie de votre hospitalité et de m'avoir soigné, dis-je en inclina légèrement la tête lorsqu'il lâcha mon épaule. Mes intention ne sont aucunement hostile.

- Qui est-tu humain ? Me demanda t-il

La question tant redouté, qui suis-je mise à part un simple prince qui n'est pas responsable des agissement de son père. Un grand débat se disputais à l'intérieur de moi et je ne savais que dire. La réputation de mon père face à ses indigènes ne devait pas être très glorieuse puisqu'il coupait les têtes de ceux du nord. Je choisi de ne pas avouer mon lien de parenté avec lui à se brave chef.

- Je m'appelle Ethan, soldat de la garde royal sous la bannière de l'Oues,. me présentais-je simplement en espérant de tout cœur que le jeune femme mauve n'avait pas retenue les conversations qui parlais de moi et du roi.

La réponse à sa question fit froncer les sourcils de Lou’yana. Ethan était beaucoup trop respecté par ses hommes pour être un simple soldat, mais elle choisit de garder le silence.

- Je suis Tsu’noko, chef de la Tribu De La Forêt, et voici ma femme, Kali’jam.

Le chef Dremeï s’inclina mais la chef ne bougea pas d’un poil. Lou’yana, témoin de la scène, soupira et lui décrocha un regard agacé, puis Kali’jam tourna le dos au trio pour rentrer dans la hutte géante.

- Mère apprécie difficilement les étrangers, souffla Lou’yana à Ethan qui l’avait constaté. Mais elle finira par aimer toi rapidement.
- Pardonnez l’attitude de mon épouse, dit le chef un peu fatigué. Sur ce, je vous laisse, ne faites pas de bêtise …

Tsu’noko les laissa seul à seul sur le sol chaud en bois. La guerrière coula un regard amusé sur Ethan.

- Ce soir il y a fête pour retour des Grands Guerriers. Moi devoir m’habiller joliment pour accueillir.

Elle attrapa à nouveau le poignet de l’homme pour l’amener dans sa hutte. Ethan s’assit sur le lit pour observer curieusement Lou’yana qui fouillait dans un tiroir. Quelques secondes plus tard, elle sortit une magnifique robe faite dans un tissu inconnu est extrêmement léger. La tenue était d’une couleur indéchiffrable entre le violet, le rouge et le jaune. La guerrière posa ses mains sur son haut et le retira sans pudeur sous les yeux de l’humain avant de faire de même pour le bas. Lou’yana avait de belles et généreuses courbes qui pouvaient faire pâlir d’envie la plus gracieuse des mannequins et une peau lisse et douce comme celle d’un nouveau né. Elle enfila prudemment la robe qui sculptait son corps à la perfection et pour compléter sa tenue, elle ajouta un mignon petit pendentif autour de son cou.

- Voilà, je suis prête déjà ! s’exclama-t-elle en penchant la tête. Toi vouloir te balader dans forêt ? ou te reposer ?

Je fus heureux de constater que le chef du village ne me posa pas plus de questions sur mes origines. Pour rien au monde je ne souhaitait contrarié se peuple et déclaré une nouvelle guerre entre l'homme et ces étranges créatures. Je suivis docilement la jeune femme mauve dans sa hutte, étrangement, elle semblait très heureuse de ma compagnie et elle me connaissait à peine. Ces elfes n'étais pas des créatures méfiantes, comme nous les hommes et semblait se réjouir de chaque battement de vie. Décidément cette expérience allait être fort instructive pour moi. Une grande fête était donné en l'honneur des guerriers et j'avais hâte de voir si ils ressemblaient à ceux de la montagne. Je compris vite que j'étais privilégiez car jamais un peuple ne fêtait leur cérémonie en présence d'étranger, du moins chez les humains. Lorsque la femme mauve se dévêtit sans pudeur, mes yeux d'homme regardent son jeune corps de femme avec désir et envi Cependant, après plusieurs secondes je me rendis compte de quelle manière grossière je détaillais toute ses courbes. Je détourna le regard, soudainement très mal à l'aise de mon manque de savoir vivre et je me surpris d'avoir eu des pensés obscène à son égard.. Après quelques secondes la femelle choisit enfin sa robe parmi celle quelle avait et je pus la contempler à l'intérieur de celle-ci. C'était un magnifique bout de tissu qui la fessait paraître extrêmement belle et je me surpris à pensé qu'elle ressemblait à une riche princesse du Royaume de l'Est. Dans toute sa splendeur elle se retourna vers moi victorieuse pour m'annoncer qu'elle était prête. Elle me demanda ainsi de l'accompagner.

- Vous êtes magnifique... Lui soufflais-je encore éblouis. Je veux bien venir avec vous à cette fête, mais d'abord j'aimerais connaître votre nom et revêtirent ma cuirasse si vous me le permettez. Même si je suis blessé je tiens à garder mon honneur, déclarais-je en souriant.

Lou’yana lui offrit un regard à la fois gêné et amusé. Chez les Dremeï, les compliments se faisaient rare et la discrétion était d’ordre. Elle reçut donc ses mots comme un honneur et ne pu s’empêcher de s’incliner poliment d’un mouvement du bassin. Puis en se relevant, son regard se mélangea avec délice à celui de l’homme. La guerrière sentit son cœur s’emporter au fur et a mesure des secondes qui passaient.

« - Comme j’aimerais rester ainsi toute ma vie, chuchota-t-elle en regardant ses pieds. »

Lou’yana avait oublié la question et se la remit vite en mémoire pour pouvoir répondre à Ethan.

- Je suis Lou’yana, princesse sacrée de la Tribu De La Forêt, dit-t-elle fière de sa position au sein du clan. S’il te plais, toi me dire tu car le « vous » gène un peu.

La femme aux oreilles de chat s’étira au soleil avant de continuer sa phrase. A force de rester sans rien faire, ses muscles devenaient serrés comme de la pierre. La lumière du soleil qui filtrait par la fenêtre laissait des ombres striées sur sa peau, lui donnant un air plus félin que jamais.

- Toi avoir un peu chaud avec haut de brillant, non ? demanda-t-elle en penchant –comme toujours- la tête de coté. Si toi ne pas rentrer maintenant, tu devoir t’habiller comme Dremeï. Mais toi … enfin, tu peux garder haut brillant si toi … si tu le souhaites !

Elle laissa le jeune homme se rhabiller et en profita pour filer allé chercher quelque chose de spéciale dans une hutte servant de bazard. La femme mauve revint rapidement avec un plat couvert de liquides assez compactes et multicolores.

- Pour grande fête, nous devons mettre peinture sur visage pour attirer bons esprits. Regarde …

Lou’yana prit une noisette de peinture orange aux bouts de ses doigts et traça trois lignes parallèles sur chacune de ses joues. Elle en déposa ensuite sur ses épaules en traçant cette fois des cercles rouges et noirs, et enfin, elle traça deux lignes jaunes sur ses jambes.

- Les lignes sur mes joues vouloir remercier guerriers d’avoir protégé notre village, dit-elle en se posant aux cotés d’Ethan. Les cercles que tu vois toi sur mes épaules font penser à des yeux qui grondent mauvaises âmes. Et ceux-là …

Elle sourit timidement avant de poursuivre.

- … Veulent dire que l’on a fait nouvelle connaissance importante. C’est pour toi.

Lou’yana présenta le plateau au jeune homme.

- Veux-tu de la peinture ?

J'observais attentivement, de mes yeux, tous les fais et gestes de Lou'yana, très intéressé par se que me disait celle-ci. Ce peuple d'Elfe au teint mauve m'avais fasciné, littéralement. Je ne comprenait pas la proximité et la confiance peu commune que partageaient ces êtres étranges les uns envers les autres. Ppuisque dans mon pays, nous ne nous fessions pas confiance, car on ne le pouvaient tout simplement pas. Les hommes étaient d'habiles menteur et l'escroquerie était de plus en plus fréquente en terre de l'Oust comme de l'Est. J'aurais aimé naître dans un peuple comme celui de Lou'yana où tout semblais si beau et si simple. Mais le père créateur avait cruellement décidé de me faire le fils du Roi Fadrik, un imposant tyran qui ne pense qu'a sa gloire personnel. D'un coté je ressemblait davantage à ma mère. mais physiquement à mon père. Cependant, je ne ressentait aucune gloire à déloger des pauvres gens de leurs logis. Jamais je ne comprendrais pourquoi mon père se montrait toujours aussi froid et propre à se battre... Il aurait dut devenir soldat et non roi, pensais-je bêtement. Mais Fadrik était né pour diriger et non pour servir. Se qui luisait dans ses yeux toujours emprunt de colère lorsqu'un autre roi contestait ses paroles, m'avais que trop souvent donnez la chair de poule.. Secouant la tête vivement afin de chasser ses mauvais souvenirs, je me consentra sur le monde magnifique et emprunt de paix qui m'entourait. Cependant une vielle maxime me revenait sans cesse en tête.. << Lorsque c'est trop beau pour être vrai, cela ne l'est pas...>>

De mon sourire gratifiant, je me pressa d'enfiler ma cuirasse que le peuple de Lou'yana avait sagement lavé. Non pas sans gêne d'avoir ignoré ses origines princières, je m'étais retourné vers elle, mes yeux emplient d'une étrange lueur d'admiration. Alors qu'elle était entrain de peinturer son corps, je la contemplais d'un drôle d'aire , pensant que jamais je n'avais rencontré une femme aussi étrange..Avec attention la femme mauve m'expliqua clairement se que signifiait chacun de ses symboles. Faciné je buvais ses paroles, mais tentant l'audace, j'avais étirée ma main afin de toucher cette texture froide sur son visage mauve aux traits fins. Après quelques instants,voyant ses oreilles rabaissés et son aire de gène, je retira prestement ma main, mal à l'aise de ma curiosité. J'étais très intéresseé par ce monde, peut-être un peut trop car tout ceci était nouveau pour moi. Mais même dans ses contrés aux couleurs verdoyantes, je ne cessais de repenser à mes frères morts au combat. Je baissa le regard et elle sembla sens apercevoir. Comme pour détendre l'atmosphère elle me demanda avec gentillesse si je voulais qu'elle me peinture le visage. Relevant la tête, j'arque un sourcil. Peut-être c'est créatures étaient plus sensible que je ne le croyais? Mais au lieu de lui répondre, je déposa prestement un genou en terre, surprenant la jeune femme mauve devant moi.

- Pardonnez mon manque de politesse, lui dis-je, car j'étais mal à l'aise face à mon manque de civilité envers cette princesse.

Un souvenir blessant d'une main me claquant sauvagement au visage avais resurgis dans mon esprits alors que j'avais parlé. Bien des années au paravent, mon père m'avais sévèrement réprimandé car je lui avait manqué de respect. Me reprenant et laissant mes souvenirs de cotés je redressa la tête vers Lou'yana.

- J'aurais dus me douter de vos origines princières en vous voyant. M'excusais-je poliment. Excusez mon attitude grossière, dis-je en me levant pour lui faire face, avant de prendre sa main plaine de peinture. Cela me ferais bien plaisir, continuais-je en la vouvoyais malgré son avertissement, seulement, devant tant de grâce je n'arrivais pas à la tutoyer. Mais je ne suis pas digne de porter les couleurs de votre peuple. Et c'est seulement lorsque je le serai que j'accepterai de les porter. Lui dis-je en tannent toujours sa main fermement dans la mienne, sans toutefois m'en rendre compte.

Je ne voulais pas frustrer se peuple et celons moi, porter leurs couleurs sans en être digne serait très mal appréciez de leurs part. Ce masquage était en quelque sorte un trophé, il fallait le mériter pour le porter. Si il ne signifiait pas cela pour ces indigènes, pour moi il le signifiait. Je ne voulais pas qu'on m'incruste dans une société, je voulais le faire de par moi-même.

Ethan assit près d’elle frôla brièvement sa joue. Ce geste marqua profondément l’esprit de la jeune femme qui le fixait, l’air stupéfait. Son cœur s’emballa de nouveau, cognant avec puissance dans ses tempes en même temps que les battements faisaient trembler ses jambes et ses mains qui peinaient à tenir le plateau de peinture bien droit. Quand le court instant de tendresse cessa, Lou’yana regarda par la fenêtre pour être sûre que personne n’en fut témoin. L’union d’un humain et d’une dremeï serait un choc pour toute la tribu, puisque Lou’yana était promise à un autre homme dans les règles de la tribu. D’ailleurs, le dremeï était un des guerriers qui rentraient ce soir …

- J’avais oublié … chuchota-t-elle.

Elle serra fortement ses doigts sur l’objet qu’elle tenait fermement en main pour réprimer de nouvelles larmes. Son futur mari était un dremeï puissant et sans cœur qui ne pensait qu’à devenir le prochain roi de Quen’dral. Il avait plusieurs fois de suite agressé verbalement et sexuellement la princesse pour son propre plaisir et pour entretenir sa folie.
Ethan, agenouillé devant elle la fit revenir à la réalité.

- Pardonnez mon manque de politesse. J'aurais dus me douter de vos origines princières en vous voyant. Excusez mon attitude grossière. Cela me ferais bien plaisir. Mais je ne suis pas digne de porter les couleurs de votre peuple. Et c'est seulement lorsque je le serai que j'accepterai de les porter.

Elle remarqua que sa main était maintenue fermement par la sienne. Lou’yana plongea son mystérieux regard dans les yeux de l’homme pour lui faire comprendre au mieux sa réaction.

- Princesse ou pas, je ne suis pas respectée comme femme royale, dit-elle en posant une main sur l’épaule d’Ethan. Prince être beaucoup plus honoré que moi … Femelle royale être un far d’eau pour la tribu, donc pas de respect.

Son beau sourire cacha une moue de tristesse qui pouvait fendre le cœur de l’homme le moins sentimental du monde. Effectivement, la place de princesse était la moins respectée de toute dans la catégorie royale, c’est pour cela que la guerrière s’occupait des taches et corvées des simples des villageois. Mais elle se plaisait de cette certaine liberté et de cette si bonne indépendance.

- Si tu ne veux pas peinture, je suis d’accord avec toi, dit-elle en posant le plateau. Fais comme ce que tu sens le mieux de faire.

Le soleil se couchait déjà dans le ciel rose pâle et les villageois installaient le prochain festin. Un voile de tristesse plongea le visage de Lou’ dans l’ombre. Elle ne voulait surtout pas voir son futur mari qui allait certainement l’humilier devant toute l’assemblée des dremeï et surtout devant Ethan.

- Allez, on va aider les autres pour fête ?

Le jeune home eu un sentiment de repentir lorsque la femme mauve lui annonça que chez eux, les femelles n'étaient pas bien respecter. C'était bien le conté sombre de cette tribut, toute bonne chose avait malheureusement son coter noir. Le visage ravagé par Lou'yana fendit le cœur d'Éthan. Elle semblait si rebelle avec ses ère félin, mais derrière tout ¸ac se cachette une femme avec un cœur, comme tout le monde. L'irrespect des femmes c'était une chose commune terre de l'Ouset, mais pas du coté royale. Dans la royauté la femme avait presque autan de pouvoir que le roi et elles étaient aussi précieuse que lui. Caressant sa main par politesse, il lui sourit avec gentillesse avant de prononcé des paroles qu'il voulait réconfortante.

- Si votre peuple refusent de voir votre valeur, lui dit-il en le regardant droit dans les yeux, il n'en serrait pas pareille pour moi. Je vous le promet.

Se voulant réconfortant, ll lâcha doucement sa main pour caresser tendrement la joue de la femme mauve avec son pouce.

- Chez moi, se geste est une marque de compassion. Lui expliqua t-il. C'est une manière poli pour un homme de réconforter une femme dans mon pays.

En lui souriant il enleva doucement sa main de sur son visage car si des gens venait à les voir, ils pourraient pensé qu'ils entretiennent des liens intimes. Or Ethan ne voulait pour rien au monde semez le doute dans la tête de ses indigènes et surtout de se mettre le chef du village à dos.

- Vous m'avez sauvée la vie, lui dit il, et je vous en serait toujours redevable. Je resterais ici jusqu'au jour ou je vous rendrais l'appareil. Mais en attendant je veux bien vous aider à préparez cette fête.